Aurélia Steiner dite Aurélia Melbourne  

Aurélia Steiner dite Aurélia Vancouver

Aurélia Steiner dite Auréla Paris

 

Aurélia Aurélia  Les Yeux verts

"Aurélia. Elle est au présent, présente comme Alissa de Détruire : Elles ont toujours dix huit ans. L'écrit, je le trouve avec Aurélia. Elle est partout Aurélia, elle écrit de partout à la fois. Après Aurélia Steiner, je ne peux plus écrire, je perds l'écrit. Si je ne parle pas avec cette survivante, je perds l'écrit.

Et si elle n'est pas là, présente tout le temps, de nuit, de jour, à m'empêcher de voir autre chose qu'elle, tout le reste, tout, rien ne se produit. Je n'écris pas. Je suis restée un mois et demi enfermée avec Aurélia. Je me levais, je voyais la mer d'Aurélia, ses yeux, je voyais Vancouver, je voyais que la mer criait ou dormait des cris ou du sommeil d'Aurélia."

 

"Avec Aurélia Steiner, je n'ai pas parlé des juifs : j'ai parlé de quelqu'un qui s'appelle Aurélia Steiner qui est juive. De même que je ne peux pas aborder des choses en général directement, mais c'est en allant au plus particulier des choses que j'atteins les autres choses. Je suis allée au plus particulier des Juifs, en parlant d'elle, de cette enfant que j'adore, qui est Aurélia" La couleur des mots entretiens avec Dominique Noguez.